Article de La Semaine, du jour:
Le parc d’attractions Walygator a augmenté sa fréquentation de 20% depuis 2016 selon Aspro Ocio, nouveau propriétaire des lieux depuis cette date. Le groupe espagnol entend confirmer ce regain d’attractivité à l’heure des trente ans de son ouverture en peaufinant l’immersion de ses visiteurs, cette année avec un nouvel espace thématique sur le Far West et l’an prochain au travers d’un mini-parc d’attractions intérieur destiné au jeune public.
« Nous avons fait tomber l’un des derniers vestiges de l’univers des Schtroumpfs cet hiver », révèle le 18 avril Materne Heiligenstein, directeur du parc d’attractions Walygator à Maizières-lès-Metz.
À la place de cette ancienne tour de chute baptisée La vengeance de Gargamel, héritage d’une époque où les bonshommes bleus constituaient encore le fil rouge de cet établissement ludique, une nouvelle zone thématique centrée sur le Far West devrait ouvrir ses portes aux alentours du 15 mai.
Erreur importante suite à un mauvais choix de mots de M.Heiligenstein durant la conférence de presse.
L’arrivée de ce nouvel univers symbolise l’orientation choisie par les propriétaires du parc, à l’heure où il fête ses trente ans : « Nous pensons qu’avec quarante attractions dont une dizaine à sensations fortes, notre nombre de manège est suffisant, même si ce n’est jamais assez pour certains. Par contre, ce qu’il manque, c’est de la féerie, une histoire à raconter aux visiteurs », estime Materne Heiligenstein, arrivé à la tête de Walygator en janvier 2017.
Depuis 2016 et la reprise du parc d’attractions par le groupe espagnol Aspro Ocio, le chemin qu’il a tracé semble plaire au public : « 280 000 visiteurs ont franchi les portes de Walygator en 2018, soit une hausse de sa fréquentation de 20% depuis 2016 », se félicite le directeur.
L’image des lieux semble « redorée » grâce à des événements ponctuels devenus populaires comme une chasse aux trésors pour les enfants, une “semaine estivale” avec plage de sable, nocturne et feux d’artifices ou encore sa fête de Halloween, qui a rassemblé l’an dernier plus de 12 000 visiteurs sur la seule journée du 31 octobre. Tous ces rendez-vous sont reconduits cette année, en plus de nouveautés : une chasse aux œufs de Pâques du 19 au 22 avril et une journée anniversaire dédiée aux trente ans du parc le 11 mai. Sans compter l’univers du Far West, qui devrait ouvrir ses portes à double battant mi-mai.
Peter Pan arrive
Un autre projet inédit se profile l’an prochain : « Notre idée, c’est d’inaugurer pour 2020 un parc d’attractions miniature dans une grande zone intérieure, protégée de la pluie et destinée aux enfants comme à leurs parents, sur le thème du Pays imaginaire de Peter Pan », confie Materne Heiligenstein. Un projet dont les travaux pourraient débuter l’hiver prochain, et qui poursuit la veine d’une immersion toujours plus grande des visiteurs au sein de Walygator. Une manière, aussi, de répondre à certaines critiques : « Des projets et des investissements, il y en a, contrairement à ce que certains peuvent penser », affiche le directeur du parc. « On sait que par le passé, la vision d’attractions arrêtées à cause de panne ou faute d’entretien a terni l’image des lieux. Notre argent, nous l’avons mis depuis 2016 dans ce retard pris sur la sécurisation et la maintenance des manèges, plutôt que dans l’installation de nouveaux. »
Sept propriétaires différents se sont succédé à la tête de Walygator depuis son ouverture en 1989, non sans heurts dans la gestion des lieux, la cohérence de son offre et sa perception du public.
Seulement deux attractions datent de l’inauguration du parc, d’après Materne Heiligenstein : l’Anaconda, des montagnes russes en bois, et le Comet, un manège du même type construit en métal et agrémenté d’une boucle verticale (ou looping).Autre erreur, il en reste pas loin d'une dizaine. « Il faut se rappeler qu’au départ, Walygator avait été construit pour accueillir
un million de personnes1,8 millions précisément !. Nous ne les avons pas, mais devons néanmoins entretenir ce patrimoine. Notre principal travail, depuis notre arrivée comme propriétaires, consiste à ouvrir au public le maximum de zones possibles. Aujourd’hui, ce taux est raisonnable », livre le directeur. La magie opère toujours, malgré la disparition désormais définitive des Schtroumpfs.
« La Moselle, c’est aussi une météo »
Le directeur de Walygator Materne Heiligenstein a choisi cette bien belle formule, le 18 avril, pour résumer avec politesse les caprices du climat mosellan : ce territoire n’est pas connu pour posséder le ciel le plus clément de France, et son parc d’attractions – dont l’activité s’avère, sans blague, principalement extérieure – doit forcément prendre cette donnée en considération : voilà pourquoi il compte ouvrir l’an prochain (entre autres raisons) un mini parc d’attractions en intérieur et construire des “ombrières” avec panneaux photovoltaïques au-dessus de ses places de parking, afin d’éviter « la chaleur dans les voitures comme la pluie pour les visiteurs ». Car, comme le rappelle Materne Heiligenstein, « c’est un peu dur de profiter en famille d’un parc d’attractions lorsqu’il fait -1 degré en matinée et 8 l’après-midi, comme pour notre jour d’ouverture le 13 avril ».
www.lasemaine.fr/walygator-30-ans-et-pre...lfZgJQswNaZEO2v9ZohI
Bref, article intéressant mais truffé d'erreurs. Je pense que cela sera vite corrigé, notamment le deuxième paragraphe qui pourrait porter préjudice au parc.