Plus de cinq ans et (presque) six saisons après le rachat du parc Walygator par le groupe espagnol Aspro Parks, force est de constater, avec le recul, que les motifs de satisfaction sont trop peu nombreux, à l’inverse des sources d’inquiétude pour l’avenir. Rappelons le contexte de ce rachat souhaité de longue date par le groupe. Après trois saisons intéressantes sous l’égide de Jacqueline Lejeune, qui aura eu le mérite de sortir Walygator d’une bien mauvaise posture, le parc est cédé au groupe Aspro-Ocio en Janvier 2016 dans une relative indifférence. Le début d’une aventure hispano-mosellane qui laisse à ce jour un goût amer aux visiteurs du parc.
Une communication mal maîtrisée dès le départ ?
Alors que le parc Walygator version J. Lejeune souffrait déjà de carences importantes dans ce domaine, on attendait avec l’arrivée d’un groupe à dimension européenne une reprise en main bien plus “pro” de la communication du parc. Il n’en sera rien, en tout cas durant les premiers mois d’exploitation, puisque rien n’a filtré suite à ce rachat surprise du parc. Aucune présentation du groupe et de ses ambitions au public, laissant ainsi les visiteurs dans le flou après trois ans de dynamique positive pour le site Maizièrois. Et ce n’est pas l’annonce à demi-mot de la fin de gratuité du parking, avec le bad-buzz qui s’en est suivi qui arrangera le début de saison du parc. Le Républicain Lorrain y avait d'ailleurs consacré un article.
Le parc reprend petit à petit en main sa communication au fil des mois avec enfin une attention particulière portée aux réseaux sociaux après plusieurs saisons de négligence.
A ce moment-là le groupe nous annonce également vouloir travailler main dans la main avec nous, avec les fans/habitués du parc, pour aller de l’avant, investir et faire à nouveau briller Walygator dans le paysage des parcs français. De ce partenariat naîtra par exemple le Musée, réalisé bénévolement par notre équipe, et de l’appui à la communication sur les réseaux. Le groupe a aussi décidé à son arrivée de baisser le prix des billets d’entrée qui était alors de 30€ pour améliorer un rapport qualité/prix régulièrement critiqué.
Malheureusement, si ces changements furent bienvenus à l’époque, on se rendra vite compte du manque de maîtrise du parc et du groupe dans ce domaine, préférant systématiquement adopter la politique de l’autruche dès lors que certains sujets sensibles viennent agiter les commentaires des visiteurs (panne Space Shoot, parking payant, COVID, restauration…). Outre un manque évident de moyens empêchant le parc de venir titiller la concurrence locale comme il se doit sur le terrain, on observe alors la communication digitale de Walygator se verrouiller chaque saison davantage, jusqu’à en devenir aseptisée et frileuse à outrance, allant à contre-courant d’une tendance évidente à l’interactivité et à l’audace.
Le parc joue donc la carte de la facilité en préférant esquiver les sujets brûlants plutôt que de les démentir (fact-checking). Le site internet du parc mettra, lui, plusieurs saisons à adopter un design et une ergonomie d’un niveau acceptable. Un délai anormalement long qui interroge tout de même sur les exigences qualitatives du groupe quand on sait que le site internet d’une entreprise est souvent sa première vitrine et peut donc en dire long sur le reste de l’expérience.
On notera également le nombre important de messages privés ou d’appels de visiteurs laissés sans réponse, engendrant tout autant de commentaires négatifs sur les réseaux sociaux. Un manque de réactivité qui interpelle d’autant plus dans cette période soumise aux contraintes sanitaires, alors que bon nombre de visiteurs ne savent plus sur quel pied danser et attendent ainsi d’être aiguillés par le parc à ce sujet.
Exemples de commentaires laissés par les visiteurs sur les réseaux sociaux du parc. |
L’entretien du parc, la raison de son impopularité ?
Le parc étant ouvert depuis 1989 et ses installations ayant subi certaines irrégularités en termes de maintenance, le discours prôné dès 2016 par la direction était alors relativement cohérent, puisque cette dernière souhaitait avant tout mettre en place de grosses campagnes de maintenance afin de repartir sur des bases saines.
Cinq ans et presque six saisons plus tard, qu’en est-il ? Le bilan n’est malheureusement pas vraiment celui attendu. Alors que l’on attendait des attractions comme neuves au sortir d’une grosse réhabilitation, certaines sont revenues amputées de certains éléments de décor (Peter-Pan…) ou traînant toujours les mêmes soucis de fonctionnement (Monorail, Carribean Boat, Walynosaure…).
Outre les attractions, c’est la décrépitude du parc dans l’indifférence visiblement générale qui interpelle de plus en plus les visiteurs. Bassins sales, boiseries pourries, décors cassés ou HS, peintures en mauvais état, sols dégradés… Si certains défauts nécessitent un petit investissement de la part du groupe pour être corrigés en bonne et due forme, la plupart d’entre eux résultent surtout d’une évidente négligence de la part des équipes du parc couplée à un évident manque de moyens. Même les plus petites réparations semblent empreintes d’un agaçant je-m’en-foutisme.
On notera d'ailleurs, et malheureusement une tendance récurrente à la suppression plutôt qu’à la réparation, et tant pis pour le charme du parc.
A qui la faute ? Au groupe Aspro-Ocio qui, outre les moyens, n’apporte pas l’exigence qualité et l’expertise espérés ? Au staff du parc qui ne fait pas les efforts nécessaires, à son niveau, pour donner tort au groupe ? Peu importe, mais il devient vital de sortir rapidement de ce cercle vicieux dangereux pour la survie d’un parc Walygator déjà décrié pour ces mêmes raisons à plusieurs reprises au cours de son histoire.
Pourtant, certaines rénovations entreprises sur le parc auraient pu prêter à satisfaction : peinture des bateaux du Waly Boat ou des trains du Monorail, création d’un bassin décoratif dans la file d’attente d’Anaconda, transformation du Croc’Magic en Riverside Burger, peinture de la gondole du Carribean Boat ou des nacelles des Tonneaux Volants, réaménagement du parcours du Waly Boat…
Toutes ces rénovations ont deux points communs: une intention de départ intéressante, mais aussi et malheureusement, l’abandon du chantier avant son terme. Le parc montre en effet une insupportable tendance à entamer une multitude de rénovations sans en terminer aucune, n’allant donc pas au bout d’une démarche pourtant intéressante sur le papier et laissant un désagréable goût d’inachevé et de gâchis. On notera également une certaine propension au gaspillage de ressources déjà limitées dans des projets à l’intérêt plus que discutable (zone Pirates, tag F1 sur The Monster, essais de peinture style “Mexique” repeints aux couleurs “Western” un an plus tard…) qui témoigne d’un manque criant de réflexion à moyen-terme des équipes du parc.
L’absence de vision à long-terme au cœur du débat.
Cette absence de vision à moyen et long terme se ressent donc sur des projets de moindre envergure comme ceux cités précédemment, mais pas que. Les équipes ont montré des lacunes similaires sur des projets plus importants. Le plus évident sera certainement la création de la zone Western. Si les vieillissantes façades champignon héritées de la bande à Peyo ont longtemps fait partie intégrante du parc, leur état préoccupant nécessitait une réhabilitation urgente. Ainsi naquît au cours de la saison 2019 la zone Western du parc. Si le thème n’a rien d’original, la réalisation est incontestablement de bonne facture et semble plaire aux visiteurs. C’est d’ailleurs et avec le recul l’un des rares points positifs du bilan de Walygator sur ces six dernières saisons.
Malheureusement, le parc et le groupe montreront une nouvelle fois leurs limites avec ce nouveau projet en s’arrêtant à cette première étape du projet, faute d’un budget suffisant pour terminer les travaux. A ce jour, l’ancienne maison de Gargamel et la gare du Monorail (encore amputée d'une partie de sa toiture cet hiver), toujours dans leur jus, dénotent avec les façades flambant neuves des bâtiments voisins, au sein d’une zone toujours pas franchement délimitée. Les Tonneaux Volants n'ont, eux, toujours pas été franchement intégrés à la zone malgré quelques travaux de peinture cet hiver. Même les noms des attractions n'ont pas été modifiés pour les inclure dans la thématique de la zone (et pourtant, c'est gratuit ou presque). Il était également envisagé de cloisonner la zone du Carrousel pour réduire la superficie du parc. La majeure partie des attractions en a été supprimée, les bâtiments fermés, mais la zone est restée ouverte aux visiteurs, en l’état…
Cette absence de suite dans les idées semble avant tout dictée par la politique d’un groupe pas franchement adepte des plans d’investissements à long-terme, contrairement à la concurrence, mais plutôt aficionado des décisions tardives (en témoignent les hivernages systématiquement en retard) liées bien souvent aux résultats de la saison précédente. Signe d'une confiance très limitée dans l'avenir du parc ? Ces décisions d’investissements sont visiblement souvent guidées par les obligations TÜV (Anaconda), l’état critique de certaines installations (façades Western) ou l’apport potentiel de revenus immédiats (Riverside Burger, Maranello, boutiques…) et non par une réelle volonté de développement de leurs sites.
Cette absence de vision s’est également traduite par la suppression en catimini de plusieurs attractions du parc. Ainsi, Maestro, Accro-Game, Silver Express, Südseewellen, Tam-Tam, Mini-Golf ou encore les automates installés par J.Lejeune pour animer certains espaces vides ont progressivement été rayés de l’offre du parc. Ces suppressions ne sont pourtant pas toujours incohérentes sur le papier puisque la plupart des attractions précédemment citées étaient soit vieillissantes, soit dénuées d’un réel intérêt dans un parc d’attractions. Comme chacun le sait, ces attractions ne seront jamais remplacées, offrant au parc et surtout au groupe des économies toujours bienvenues.
Pourtant, dans le cas de Südseewellen, la direction nous avait promis que Longchamps, démonté puis stocké aux quatre-vents depuis 2016, serait réinstallé sans conditions pour remplacer cette vieillissante attraction foraine. Malgré cette initiative là aussi cohérente sur le papier et de nombreuses promesses de remontage plus tard, il n’en est toujours rien. Assez sidérant pour une attraction au fonctionnement aussi simpliste.
Au-delà de cette absence de remplacement et de renouvellement de l’offre, les emplacements de ces attractions sont désormais offerts, vides et non-entretenus, à la vue des visiteurs, occasionnant ainsi la création de zones mortes au sein du parc, et contribuant efficacement à cette sensation de parc en fin de vie.
On ne serait pas tout à fait complets si nous n’évoquions pas le projet de zone indoor prévu dans le Méta (NDLR: la salle “Métamorphoses” située face au Carribean Boat). Ce projet fut annoncé à la presse à l’ouverture de la saison 2019 et prévu pour 2020. Si aucun visuel n’a fuité depuis cette annonce, il nous était annoncé “en off” un projet au moins aussi qualitatif que ce que l’on peut trouver chez la concurrence (Plopsa, Toverland, Holiday Park…) moyennant un budget avoisinant… 3M€. A ce jour, le projet est déclaré “pas Covid-compatible” par la direction du parc et semble malheureusement plus proche de l’abandon que de la concrétisation.
Cela reflète à nouveau la difficulté du groupe à se projeter sur une stratégie et vision à 2-3 ans. En effet, pour une ouverture en 2020, les travaux de cette zone auraient dû être réalisés durant la saison 2019 (l’épidémie de COVID n’existant pas à ce moment-là). Il s’avère finalement que, hormis le déblayage de la salle, le chantier n’avait tout simplement pas démarré et aucune commande n’a été signée.
Il ne faut pas oublier non plus que dans le même temps la concurrence (parcs régionaux et internationaux) continue de proposer des nouveautés et des projets de plus en plus qualitatifs (Fraispertuis, Nigloland…) avec des ajouts (thématiques ou attractions) à chaque saison.
La restauration qui enfonce le clou ?
Vous l’aurez compris, Aspro-Ocio est un groupe qui ne ressemble à aucun autre dans son fonctionnement. Là où la grande majorité des groupes concurrents permettent à leurs parcs de se développer à grands coups de plans d’investissements, Aspro semble plutôt opter pour la méthode inverse: de la rentabilité avant de l’investissement.
Seulement voilà, comment un parc financièrement instable comme Walygator peut-il espérer atteindre à minima l’équilibre financier si rien n’est fait pour y faire consommer le visiteur ? On le constate, le groupe semble privilégier la réduction de charges (souvent à outrance) à la refonte d’un service restauration inadapté aux attentes de la clientèle pour tenter de dégager des bénéfices.
En effet, pendant que la concurrence a bien compris l’importance de l’innovation, de la variété et de la qualité dans la restauration (entre autres) et ne se prive pas de le montrer sur les réseaux sociaux, le groupe Aspro s’obstine dans ses convictions et peine toujours à proposer une offre de restauration des plus basiques dans des conditions correctes. Le problème est profond et ne relève pas (ou pas uniquement) d’un manque de compétences sur place. Les carences en la matière sont trop nombreuses et bon nombre de visiteurs se promettent de ne plus revenir au parc, ou sinon d’y apporter leur pique-nique comme de trop nombreux visiteurs le font déjà. Attente interminable (parfois plus d’1h), qualité de service et de présentation déplorables, employés débordés, management inefficace sinon inexistant, points de vente sales, manque de variété de l’offre… Rien n’est fait pour inciter le visiteur à consommer sur le parc.
Attente très élevée et files non-organisées dans les points de restauration. |
Au-delà des défauts précédemment cités, le nombre de points de vente fermés est scandaleusement élevé et ce n’est pas la période actuelle qui aura arrangé les choses, dopant dans le même temps l’attente (et l’insatisfaction) sur les rares restaurants ou stands encore ouverts.
Il s’avère que même pour prendre un simple café ou une quelconque autre boisson, il faut parfois attendre plusieurs dizaines de minutes, la faute à un évident manque d’organisation des équipes, le tout sous le regard de responsables visiblement pas dérangés par la situation. Il n’est probablement pas exagéré d’affirmer que le groupe Aspro ne maîtrise là non plus pas du tout son sujet et se prive ainsi de rentrées d’argent substantielles potentiellement bien utiles à un parc à la situation financière compliquée.
Qui n’a jamais eu envie de craquer pour une bonne crêpe Nutella-Chantilly ou pour une brochette de fruits au chocolat ? Gourmands, passez votre chemin ! Vous pourrez au choix vous contenter d’une crêpe industrielle décongelée devant vous (oui, on a bien dit décongelée), ou d’un Magnum vendu 3 fois son prix en magasin. La faute malheureusement à un manque criant de compétences et de maîtrise au sein d’un groupe à qui le moindre centime de perte semble donner des sueurs froides. Nous avons un jour proposé la vente de cups de fruits frais, comme cela se fait avec succès un peu partout ailleurs. Idée balayée par un cadre du groupe car "ça risque de rendre malade les visiteurs dans les attractions". Ou comment résumer en une phrase l'absence de compétences dans ce domaine pourtant vital à l'économie d'un parc.
La stratégie du groupe a plutôt été de rationaliser en dupliquant les menus déjà proposés dans leurs autres parcs (Aqualand par exemple) alors que le public cible, et la concurrence régionale, n’est pas du tout la même. Nous ne sommes pas ici sur des visiteurs uniques, touristes de passage dans la région, mais sur des locaux qui reviennent d’une année sur l’autre s’ils ont apprécié leur journée. On peut d'ailleurs retrouver exactement les mêmes critiques sur l'ensemble des parcs Aspro concernant la restauration (et pas que) sur des sites comme TripAdvisor ou Google.
Comme chacun le sait, les parcs comme bon nombre de sites touristiques misent pourtant sur la tentation et l’achat d’impulsion pour faire gonfler leur chiffre d’affaires. A Walygator, on semble visiblement vouloir faire l’impasse sur ces rentrées d’argent puisque vous ne trouverez donc rien pour vous inciter à dépenser quelques Euros supplémentaires sur le parc. La direction voudrait d'ailleurs empêcher les visiteurs de consommer qu'elle ne s'y prendrait pas aussi bien !
Avis de clients très insatisfaits de la restauration ces dernières années. |
Et les points positifs dans tout ça ?
S'ils se font malheureusement bien trop rares depuis 2016, quelques points positifs sont venus amener un peu de satisfaction aux passionnés que nous sommes.
Le principal motif de satisfaction reste sans conteste la présence de Tim Silver et son équipe sur le parc qui proposent un spectacle différent, saison après saison, et dont l’investissement dans la vie du parc est loué en interne. Les visiteurs sont d’ailleurs unanimes à ce sujet !
Egalement, et même si la question de l’avenir de cette attraction emblématique divise, les rénovations effectuées chaque hiver sur Anaconda portent leurs fruits. Le coaster n’a plus rien à voir avec cette image d’attraction tasse-vertèbres qui lui colle à la peau.
On peut également évoquer la mise en place d’une politique événementielle intéressante avec le retour des Western Days et l’ajout au calendrier du parc de la Semaine Estivale. Ces animations, même si elles transpirent l’absence de budget restent tout à fait pertinentes et ne demandent qu’à être développées pour devenir des évènements incontournables d’une saison. Cela contraste toutefois avec la suppression d'une bonne partie des nocturnes. Un choix qui pose d’ailleurs question puisque très risqué. En effet, si ces journées peuvent rapporter gros au parc, ce sont également les plus coûteuses en termes de charges (animations, personnel supplémentaire…). Si la météo n’est pas de la partie le jour J, c’est autant d’argent jeté par les fenêtres ! Ne serait-il pas plus intéressant de proposer des ouvertures tardives (20h) sur les mois d’été, alors que de nombreux visiteurs s’offusquent des horaires d’ouverture réduits ?
Nous ne serions pas tout à fait objectifs si nous n’évoquions pas le succès des éditions d’Halloween depuis 2016. Si cette période est désormais une valeur sûre pour les parcs d’attractions, Walygator a su en tirer profit en mettant en place des animations intéressantes avec en point d’orgue la création de Terreur à l’Asile. Une création interne de plutôt bonne facture et qui a le mérite de venir apporter un renouvellement toujours bienvenu dans le programme des animations.
Enfin, le parking est actuellement en travaux pour accueillir des ombrières photovoltaïques. Outre un intérêt pour les visiteurs qui pourront stationner leur véhicule à l’ombre et bénéficier d’un éclairage digne de ce nom en fin de journée, c’est surtout un enjeu économique majeur pour le parc. C’est d’ailleurs certainement la raison pour laquelle ce projet a pu aller à son terme, Covid ou pas Covid cette fois.
Zone champignon rethématisée en Western. | Travaux chaque hivernage sur Anaconda. | Semaine estivale, au pied du Monster. |
Pourquoi cet article ?
Cet article pourra vous paraître à charge, pourtant nous avons souhaité le rédiger de la manière la plus objective possible, avec notre regard de passionnés du parc depuis plus de 10 ans. Cet article présente un extrait de défauts relevés dans le parc, mais la liste est encore plus longue.
Nous restons fondamentalement attachés au parc, mais sommes très inquiets de voir ce qu’il devient. Nous espérons que le groupe prendra un nouveau virage et mettra en place une stratégie vertueuse pour le parc, afin de sortir de cette situation qui n’amènera qu’une baisse de la fréquentation année après année (il suffit de lire les avis de visiteurs qui indiquent qu’ils ne remettront plus les pieds à Walygator).
L’histoire du parc depuis 2016 se résume finalement à une succession de projets non-aboutis teintée d’un flagrant manque de moyens et de compétences. Ajoutez à ça une gestion financière ultra-rigide et vous obtiendrez un parc qui glisse dangereusement vers une fermeture certaine si aucun revirement de situation n’intervient dans un futur proche.
Pour corroborer nos propos, et vous rendre compte qu’ils ne sont pas juste le fruit d'exagérations de notre part, nous vous invitons à lire les avis clients sur Google, TripAdvisor ou sur les réseaux sociaux du parc.
Vous voulez en lire/voir davantage ? Nous vous recommandons également la vidéo d'EDB Attractions "Walygator, un parc géré par des amateurs", les articles du site spécialisé Looopings "Le parc Walygator est en mauvais état" et "Même le site de fans n'a plus confiance dans le parc d'attractions Walygator" ainsi que le trip report de Zig-Zou sur CoastersWorld "Urbex à Walygator Grand-Est".
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